Connaissez-vous les 4 « F » face à la peur ?
- Chloé Nopre - Sophrologue

- 20 août
- 2 min de lecture
La boule au ventre, les muscles qui se tétanisent, la parole empêchée.
Cette montée d’angoisse, Romain, 20 ans, la ressent régulièrement depuis le début de son adolescence. Il souffre d’anxiété généralisée. Avec l’arrivée du coronavirus ses crises se sont amplifiées. Comme lui, de nombreux jeunes sont victimes de crises d’angoisse
depuis l’arrivée du Covid-19.
Selon une étude de l’IFOP parue le 12 novembre, l’annonce du reconfinement (ou du couvre-feu, selon la zone géographique) a accru le nombre de personnes victimes d’anxiété de 27 %. Peur de mourir, isolement social, surexposition aux chaînes d’info en continu, peur de contaminer ses proches, les raisons d’angoisser sont aussi nombreuses que les types de crises variés. Et pour les personnes concernées, la vie est d’autant plus compliquée. Se sentir anxieux ou déprimé dans la situation de crise actuelle est une réaction plutôt normale… mais cela ne signifie pas qu’il ne faille pas s’en
inquiéter ou que l’on ne peut rien y faire.

Face à un traumatisme (et chacun sans exception en a vécu), l’individu peut soit se confronter, soit partir, et la confrontation n’est pas nécessairement négative ou douloureuse, la fuite non plus.
Mais parfois, il ne peut pas fuir et ne sait pas lutter : il reste paralysé, l’énergie d’action est bloquée. Ceci a nécessairement comme conséquence la fragmentation : pour pouvoir continuer à fonctionner, la personnalité se dissocie en plusieurs fragments ou en petits moi , dont évidemment celui de la peur face à l’événement traumatisant. Ceci signifie qu’une partie de son énergie vitale va dans la peur et dans la mémoire du traumatisme. C’est de cette façon que se forme notre personnalité : nous avons tous des parties refoulées, dont nous n’avons donc plus conscience, qui prennent continuellement notre énergie.
Source: Selim Aïssel Science et Conscience




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